28 juin 2010 – troisième !

décidément j’m’obstine…

envoyé avec ‘crossroads of my life’ de Gabor Vinand

Et, rapidement, fin du voyage :

balade dans une partie de budapest nettement moins touristique… les immeubles en déréliction…. je m’assieds sur un banc déjà occupé. Un homme avec des vêtements élimés et un grand sac… après quelques minutes, il m’adresse la parole en hongrois… je lui dis que je ne comprends pas le hongrois, et lui ne parle ni allemand – qui pour lui sont toujours manifestement nazis -, ni anglais ni français. Il me parle de Victor Hugo, tire un litre de Kiravi local de son sac, en avale une lampée conclue par un clin d’oeil et un ‘c’est la vie’,et est en train de lire du Jean-Jacques Rousseau.

Le lendemain, fin dans la partie commerçante et active de Budapest…beaux cafés, belles boutiques….je résiste à une magnifique paire de gants fuschia en agneau doublé de laine, mais pas à un livre en français d’un auteur hongrois…je m’achèterai aussi un disque de jazz, et de musique klezmer.

retour en bus, avec contrôle des passeports au milieu de la nuit. Deux flics, un en civil, un en uniforme, sélectionnent (sur quels critères ?) des documents d’identité à valider, et partent converser à travers leur radio. Tout le monde peut continuer le voyage, sauf un couple avec un très petit enfant débarqués. Je les avais vus sortir un grand papier A4, demande de statut de réfugiés ?

fin sur cette note triste, donc…

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