Feuilles cousues, collées
Je continue mon travail avec du matériel humble, modeste, commun : des feuilles mortes, un peu de couture et un peu d’encre.
le Caribou bleu
non, je ne suis pas un restaurant branché ….
je suis un animal de notre temps, en chêne de la forêt de Tronçais transformé un temps en pièce de charpente. j’ai fait de belles rencontres : une lamelle qui permet de récupérer de la résine et je m’en suis fait une queue. j’ai été séduit par des feuilles de chêne d’Amérique et je m’en suis fait des bois. Une perle bleue qui visitait le monde a accepté de tenir les bois-feuilles sur ma tête. Sur un marché, j’ai trouvé un collier : une perle m’a fait un oeil. Puis j’ai rencontré une esthéticienne et nous avons discuté couleurs. Elle m’a fait une mise en beauté.
La jeune fille à la perle
Un bout de bois trouvé, dont la forme évoque immédiatement un corps féminin.
Il me faudra poncer légèrement, contempler longuement, essayer, changer mon crayon d’épaule pour enfin trouver. Une boucle d’oreille perdue par une autre met un point final au travail.
dimensions approximatives : hauteur : 59 cm largeur : 5,5 cm profondeur = 15 cm
visible sur le marché des créateurs Bastille les samedis où j’y suis !
pour les prix, c’est ici
La tribu des petits bois
Du chêne, très vieux, très dense, utilisé dans une charpente, réutilisé dans une autre charpente, puis mis au repos et conservé, Des rondelles, des boulons, récupérés depuis.... à chaque vis son écrou, qui ne s'associe qu'à elle ! Ils se transforment en tribu, avec de grands yeux et à chacun son habit. Visibles actuellement au marché des créateurs Bastille quand j'y suis !
hauteurs : de 28 à 51 cm base rectangulaire, avec des côtés compris entre 7 et 10 cm pour les prix, c'est ici !
jeux de cosses
Au bois de Vincennes, à mes pieds, des cosses d’acacia jonchent le sol : mettre en valeur leurs beautés, leurs formes et leurs détails,
et jouer.
Associées à un contraire possible – dense, solide, manu-facturé -, des boules en bronze,
les cosses peuvent prendre différentes poses.
Lesquelles choisirez vous pour elles ?
Elles prennent de la hauteur
Eh ! oui, travaillées sur l’endroit et l’envers, certaines calebasses prennent maintenant de la hauteur : elles reposent sur un socle !
voici un premier représentant de cette nouvelle espèce …. d’autres suivent le plus bientôt possible….
avec la contribution de Issa Biyen, Ouransa Traoré et Drissa Traoré pour la réalisation des socles.
Les calebasses
- Un produit de la nature qui a déjà été travaillé par une personne que je ne connais pas, qui a pris soin de la sécher, de la creuser, et qui y a imprimé une première marque de sa personnalité : il n’y a qu’à regarder les différentes traces à l’intérieur des calebasses, différentes les unes des autres ; comme un relais dans une chaîne …..de quelle suite de la chaîne serai-je à mon tour le maillon ?
- Un objet unique (chaque calebasse a sa forme, sa couleur, ses irrégularités, son épaisseur…), et non reproductible,
- Un objet détourné (les calebasses sont en général des objets utilitaires ou utiles en Afrique : gourdes, boîtes, récipients, base pour instruments de musique…)
- Un objet dont la rotondité permet de multiples évocations : une cellule, unité élémentaire du vivant, un masque, un ventre de femme enceinte, une planète (la notre ou une autre), un globe oculaire….pour vous peut-être encore d’autres ‘choses’…
- Un objet qui n’appartient pas à une catégorie bien définie, à cheval entre la toile et la sculpture – ,
- Enfin, un objet vit (la couleur change avec le temps) ;