Voici comment Rasa me voit :
Rasa de Verneuil, https://www.imageyourbrand.com/
et si je dois me présenter, voilà comment j’aime le faire : mosaïque, plurielle ….
Portraits mosaïque
Crédits photos : Annette Coquet, Christian Perennou, Rasa Guzyte, Martine Pichocki
Cé, née à Paris en 1964
Vis et travaille dans l’Allier, au Brethon.
Diplôme d’Ingénieur Agronome en poche, je pars un an en Inde à la découverte de nouveaux modes de vie. Je me tourne ensuite vers l’informatique.
Je découvre la peinture la trentaine passée, et explore ma propre voie accompagnée par le peintre Eugène Tung Lo.
Mes influences dans ce domaine sont multiples, de Miro aux arts premiers, de Paul Klee à Cy Twombly.
De fil en aiguille, la peinture s’enrichira : nouveaux supports, et mènera ailleurs – la sculpture, les objets recomposés -.
En parallèle, je découvre, explore, élargis la palette de ce que je peux exprimer avec mon corps seul. D’abord le théâtre, puis du clown, de la danse, du chant.
L’avatar clowne de Cé, Rose Bigoudi, est actuellement intervenante en milieu de soin (EHPAD, MAS) avec l’association clownup
information légale sur le site : la société hébergeant le site est
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Cé, born in Paris in 1964
Lives and works in Paris
After I got my diploma of engineer in Agriculture, I lived for one year in India to discover new ways of life. I then turned towards computer science.
I discover painting in my thirties, and explore my own way accompanied by the painter Eugène Tung Lo.
I am crossed by many influnces, from Miro to Paul Klee, from Cy Twombly to Art Premier.
One thing leading to another, painting gets more complex : new mediums, and will bring to new path : sculpture.
In parallel, I discover, explore, enlarge the scope of what I can express with my body alone : first theatre, then clown, dance, songs.
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Offrir un mystère à découvrir :
Une boîte fermée, que vous pouvez ouvrir,
Un livre chinois à déplier
Des sculptures, dont vous pouvez changer l’agencement
…
(je n’aime pas savoir exactement ce que je fais quand je le fais, et je me retrouve tout à fait dans ‘c’est ce que je fais qui m’apprend ce que je cherche’ de Pierre Soulages)
Me servir des erreurs, du hasard.. parfois « vrai » hasard, parfois du hasard convoqué : une partie de sculpture non servie pendant la fonte, de l’encre jetée sur le papier…
M’appuyer sur le plaisir d’une nouvelle couleur, d’une nouvelle texture, d’un nouvel objet pour entamer une nouvelle exploration
Travailler avec des matériaux humbles, familiers – un gant de jardin, une pochette de papier kraft, une pelote de ficelle, des clous…tout comme avec des matériaux nobles, soie, bronze, huile…et les mêler
Et être un maillon d’une chaîne, qui s’approprie un objet, le transforme, avant de le transmettre à un autre maillon qui j’espère aimera se l’approprier à son tour :
Les calebasses que j’utilise, d’autres les ont cueillies, creusées, séchées. Une fois vôtre, vous décidez à votre tour de son usage, de la place que vous lui donnez.
Les beaux papiers ont été élaborés à partir de végétaux récoltés, transformés au Népal, au Laos, au Mexique.
Un cadre récupéré, investi d’un objet récupéré lui aussi
Un question filigrane mes travaux depuis longtemps : Qu’est-ce qu’être une femme ? je cherche des réponses en utilisant les attributs extérieurs de la féminité : vernis à ongle, fil à broder ou à coudre… appliqués sur la toile ou le bronze, ou entortillant un bout d’écorce, ou reliant des papiers entre eux…