Le 22 novembre 2011, 8h37 le matin, attendant  le bus  qui va de la gare du Rer de Robinson à une zone industrielle un peu plus loin.

Le bus est en retard, nous sommes nombreux à nous presser sous l’arrêt de bus : premier embarqué, premier assis !

Je me mets en retrait contre un arbre dont j’observe l’écorce. Etrange, dans les crevasses, de petits bourgeons rouges : il se croit au printemps, cet arbre ? il a pas compris que maintenant, c’est novembre, et que ses bourgeons il faut les protéger, pas les exposer ?…Nan… ouvre tes mirettes la Belle – la Belle, c’est moi – : ces bourgeons, ils sont à mi-hauteur du tronc ! pas un endroit où ça se développe d’habitude les bourgeons ! probablement un microbe lui bouleverse ses hormones, à l’arbre et il se met à bourgeonner n’importe où, n’importe quand !

M’enfin, la délicatesse du rouge qui souligne les lignes de l’écorce me donnent envie de garder l’image. Usage de l’appareil ad hoc, donc. Et avec moi, les photos, c’est comme l’appétit – et l’amour -, ça vient respectivement en photographiant, mangeant, amourant. Pour l’heure, il s’agit de photos.

L’appareil dégainé, me voilà donc à l’affut.

La tablette noire à côté du chauffeur ressemble à un tableau abstrait. Dans la boîte aussi.

Puis, je prends des photos du trajet, en cliquant à peu près régulièrement, entre dans la boîte ce qu’il entre : le hasard donne parfois des résultats plus intéressants que la  maîtrise, le calcul.

Je vous propose ici un tri de la récolte, proposé par ordre chronologique.

 

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